Viktor Frankl, le thérapeute de la vitalité

Viktor Frankl, le thérapeute de la vitalité, Versailles, Delphine Mossang Zoomer

Professeur de neurologie et de psychiatrie, le problème du sens le préoccupe dès son plus jeune âge. Il correspond beaucoup avec Sigmund Freud, puis se rapproche d’Alfred Adler.

Il diverge ensuite de l’un et de l’autre et fait ses études de médecine puis de neurologie.

En 1942, sa famille et lui-même sont déportés en camp de concentration.

Il survivra à 3 ans d’enfermement et napprendra la mort de sa femme et celle ses parents qu'après sa libération en 1945.

Au cours de cette terrible épreuve, il va observer avec étonnement que les plus robustes, qui étaient le plus dans l’action, étaient les premiers à mourir tandis que ceux qui paraissaient les plus faibles résistaient beaucoup plus longtemps : « Face à l'absurde, les plus fragiles avaient développé une vie intérieure qui leur laissait une place pour garder l'espoir et questionner le sens ».

Ainsi, c'est la vie dans les conditions inhumaines des camps de concentration qui va le pousser vers sa théorie du sens de la vie (qu’il nomme logothérapie). Cette nouvelle thérapie va prendre en compte le besoin de « sens ontologique » et la dimension spirituelle de la personne.

Quelques points clefs :

  • Dans le pire des contextes, on reste libre de notre conduite,
  • C’est la vie intérieure qui aide à la survie quand la vie extérieure est limitée,
  • La construction d’une dimension symbolique, imaginaire et spirituelle est essentielle lorsque le présent est pauvre ou terrible,
  • S'émerveiller reste possible dans un contexte de privation totale,
  • La manière d’être connecté à nos valeurs transcende la réalité et ne dépend plus d’elle,
  • S’ouvrir à la beauté, à l’art et et au relationnel permet de survivre psychologiquement,

Prenez contact dès à présent : Viktor Frankl, le thérapeute de la vitalité à Versailles.