Delphine Mossang, Psychanalyste et Praticien en Psychothérapie à Versailles vous propose de vous accompagner pour guérir de vos phobies.
Du grec "phobos", la peur panique, l’effroi et "timor" en latin, la phobie est une peur irraisonnée, irrationnelle, déclenchée par une circonstance sans danger réel ni objectif.
Chacun peut se constituer ses objets phobiques secrets, inattendus et cela peut rendre la qualité de la vie parfois difficile sans compter la perte d'estime de soi qui en découle.
Voici les phobies les plus courantes :
- Les phobies des espaces,
- L’agoraphobie qui se définit par la peur des espaces publiques,
- La claustrophobie qui désigne l’angoisse provoquée par le fait de se sentir enfermé dans un espace clos, petit ou grand, peuplé ou non (l’ascenseur, le train, le métro, l’avion…),
- Les phobies liées au corps (la dismorphophobie qui désigne un dégoût, un refus, portant sur une particularité physique du sujet qui ne supporte plus la forme de son nez, celle de son menton ou de sa bouche),
- La phobie du poids, (du « surpoids » que l’on retrouve chez les anorexiques, les boulimiques),
- L’ereutophobie qui est la peur de rougir en public,
- L’idrosophobie qui concerne la peur de transpirer et de sentir mauvais (elle se rencontre beaucoup chez les hommes),
- La nosophobie qui est la peur d’être malade, (fréquente à l’adolescence), il s'agit d'une forme atténuée de l’hypocondrie,
- Les phobies d’impulsion,
- L’acrophobie est la crainte d’être tenté de se jeter dans le vide,
- La phobie des objets qui coupent (couteau, sabre, poignard, cutter, ciseaux…),
- Les phobies de situation,
- La peur de l’obscurité, de la solitude, du silence, etc…
- La phobie scolaire qui désigne le comportement d’enfants qui ne souhaitent plus se rendre à l'école et ce, malgré l’absence de conflit manifeste avec l’institutrice ou des camarades.
Le traitement de la phobie
Un même symptôme peut avoir des significations différentes en fonction des individus et des moments de leur vie.
Pour « guérir » le symptôme phobique, il est donc indispensable de mettre en évidence à quoi il correspond pour un patient donné.
De plus, le symptôme tel qu’il se présente, et tel que le sujet le relate est le plus souvent le fruit d’une longue histoire.
La fonction première de la phobie est de protéger le sujet contre un danger imminent, contre une menace qui semble être d’autant plus importante qu’elle est irrationnelle c’est à dire que le sujet ne la comprend pas. Le propre du mécanisme phobique est d’entraîner l’évitement d’un objet, d’un espace, d’une situation susceptible de déclencher de la crainte.
Or, de quel évitement s’agit- il ? À quoi correspond ce montage phobique chez un sujet ?
C’est par ce questionnement – qui interrogera les motivations inconscientes qui ont provoqué un véritable « arrêt sur imaginaire » – que la phobie pourra être circonscrite.
Et c'est avec un thérapeute pratiquant la psychanalyse que le patient sera le mieux armé pour aller rechercher avec lui ce qui a provoqué ces phobies et parvenir ainsi à une vie plus heureuse et légère.