La place des figurines dans la thérapie des enfants

La place des figurines dans la thérapie des enfants, Versailles, Delphine Mossang Zoomer

Delphine Mossang, Psychanalyste et Praticien en psychothérapie à Versailles, je pratique une psychanalyse vivante, créative, active et plus courte au cours de laquelle le jeu symbolique occupe une place importante.

Ainsi, au royaume du jeu symbolique, les figurines sont incontournables : des personnages réalistes ou merveilleux, des animaux connus ou extraordinaires, des décors prêts à l'emploi ou improvisés, rares sont les enfants qui peuvent s'en passer et la plupart de mes petits patients les utilisent avec bonheur au cours de la séance.

Mais, comment les figurines sont-elles investies à chaque âge ? Quels en sont les apports sur le plan psychologique ?

A l'aide des figurines, les enfants vont reproduire, au gré des sources d'inspiration, des situations de leur vie quotidienne, rejouant ainsi des scènes vues ou alors, ils vont laisser vagabonder leur imagination.

Derrière ces choix, vont se révéler les mêmes lois psychologiques, à savoir, reproduire des événements vécus par l'enfant, rendre visible son monde intérieur, attribuer ses propres sentiments à autrui, révéler des conflits psychiques et apprivoiser ses émotions.

  • Entre 12 et 18 mois : ce sont les premières figurines auxquelles l'adulte permettra à l'enfant de donner une valeur symbolique.

Avant l'âge de 18 mois, parce que leur mode de jeu est exploratoire, les bébés ne perçoivent que la représentation figurative et réaliste du jouet. Chaque figurine, quel que soit l'animal ou le personnage évoqué, reste avant tout appréciée par l'enfant pour ses caractéristiques sensorielles et manuelles : souple ou rigide, pratique à saisir ou qui échappe à ses mains, qui tient debout ou qui bascule.
C'est surtout dans les mains de l'adule et renforcée par le langage que la composante symbolique des figurines va pouvoir s'exprimer, à la manière des marionnettes.

  • A partir de 18 mois : des animaux et des personnages qui prennent vie.

Vers 18 mois, lorsqu'il a acquis la capacité de se représenter mentalement des personnes et des actions (la fonction symbolique), l'enfant commence à faire dire et à faire faire à sa figurine ce qu'il souhaite. Un geste courant de sa part est de la pencher face à un plat imaginaire pour la faire manger ou de la tenir à bout de bras pour la faire avancer, tout en se déplaçant lui-même.
Ce comportement se situe entre jeu de rôle et le jeu de mise en scène qui sont deux manières bien différentes de faire semblant, puisque c'est tantôt le joueur qui mime la situation tantôt la figurine qui est manipulée. Une fois amorcé, le jeu symbolique permet à l'enfant de reproduire des séquences simples et d'exprimer ses émotions en faisant parler animaux et personnages. 

  •  De 2 à 3 ans : raconter et se raconter avec les figurines.

Vers 24 mois, les différences entre se mettre à la place d'autrui et passer par l'intermédiaire d'un objet miniature pour raconter la même histoire commencent à s'éclairer. Ainsi, pour jouer au docteur,  l'enfant va soit utiliser des instruments médicaux à sa taille, soit il aura conscience que la figurine qu'il va installer dans le décor miniature d'hôpital représentera, selon ce qu'il aura décidé, un malade ou un soignant (jeu de mise en scène). Dans ce dernier cas, le joueur devient le scénariste et le narrateur d'une histoire qui implique une ou plusieurs figurines, réalistes ou stylisées.

L'univers créé reflètera surtout les préoccupations réelles et inconscientes du joueur.

  •  Entre 3 et 6 ans : petits univers et grande imagination.

Entre 3 et 6 ans, (et après), les progrès du langage et de la pensée accompagnent la richesse des histoires et la diversité des thèmes. Ainsi, le petit joueur devient le maître du scénario dans la mesure où c'est lui qui va décider de son déroulement. Dès lors, les scènes et les dialogues qu'il invente seront le reflet de sa vie intérieure et vont refléter ses motivations inconscientes.

Chaque figurine, comme dans les contes, incarne soit un gentil, soit un méchant, car il est difficile à cet âge de comprendre que la même personne peut éprouver ou susciter des sentiments contradictoires.

Les animaux sauvages et les dinosaures sont propices à l'expression de la peur, la rivalité ou l'agressivité, ressentis inévitables au cours du développement affectif.

Plus l'enfant va déployer son imaginaire, plus il va se libérer de ses angoisses et plus cela l'aidera à accepter le réel.

Le mélange, entre des scènes empruntées à des histoires connues et à des éléments de sa vie familiale va brouiller involontairement les pistes pour accéder à la vie psychique de l'enfant.

Ainsi, les figurines sont des objets inanimés mais véritablement précieux pour parler de soi.

Ce sont des jouets sur lesquels les enfants continuent longtemps à projeter leur monde intérieur, ce qui en fait un outil privilégié dans le cadre des psychothérapies.

Néanmoins, comme tout élément qui laisse émerger l'imaginaire et livre un message par le biais de mécanismes psychiques, il convient que l'analyse soit réalisée par un thérapeute expérimenté.

Vous souhaitant une agréable visite, si vous avez besoin d'un complément d'information, n'hésitez pas à prendre contact dès à présent : Prenez contact dès à présent : La place des figurines dans la thérapie des enfants à Versailles.

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